«Sur le numérique, on ne peut pas continuer d’être à la traîne des États-Unis et de la Chine»
Je considère que la crise du coronavirus met en lumière la dépendance de la France aux grandes puissances. Il souhaite que l’État puisse «mobiliser des fonds» pour soutenir les entreprises françaises afin d’avoir une «indépendance essentielle».
LE FIGARO. – Sur Twitter , vous avez affirmé en avoir «marre d’utiliser les outils américains pour communiquer» en ligne. Pour quelles raisons?
Daniel FASQUELLE. – Tout simplement parce qu’on sait très bien qu’il y a des failles dans certains outils numériques qu’on nous propose et que, par ailleurs, on ne peut pas faire confiance aux autorités américaines, notamment depuis l’affaire Snowden. On nous dit par exemple que tous les échanges sur Zoom (application de visioconférence, ndlr), qu’on utilise régulièrement à l’Assemblée pour discuter entre nous, pour auditionner les ministres, seraient enregistrés aux États-Unis. C’est donc quand même compliqué d’être tout à fait détendu et d’avoir confiance dans ces outils. Ce que je constate quand j’interroge les services de l’Assemblée, c’est qu’on est dans l’incapacité, aujourd’hui, de proposer un logiciel efficace et sécurisé autre que des logiciels américains.
Daniel FASQUELLE. – Tout simplement parce qu’on sait très bien qu’il y a des failles dans certains outils numériques qu’on nous propose et que, par ailleurs, on ne peut pas faire confiance aux autorités américaines, notamment depuis l’affaire Snowden. On nous dit par exemple que tous les échanges sur Zoom (application de visioconférence, ndlr), qu’on utilise régulièrement à l’Assemblée pour discuter entre nous, pour auditionner les ministres, seraient enregistrés aux États-Unis. C’est donc quand même compliqué d’être tout à fait détendu et d’avoir confiance dans ces outils. Ce que je constate quand j’interroge les services de l’Assemblée, c’est qu’on est dans l’incapacité, aujourd’hui, de proposer un logiciel efficace et sécurisé autre que des logiciels américains.