C’est avec une réelle et profonde émotion que, comme beaucoup de touquettoises et touquettois, j’ai appris la disparition de Jacques Noyer. Celui qui n’aimait pas qu’on l’appelle Monseigneur était pourtant notre berger et notre repère. Combien de ses sermons nous ont marqué par la hauteur de vue et la profondeur de la pensée. Jacques Noyer a été présent à chaque moment important de nos vies et de la station. Tour à tour confident et prêcheur, il était le Touquet.
Je me souviens de ses conseils quand, jeune maire, il m’avait demandé, avec ses mots à lui, de veiller à ce que l’harmonie entre la population permanente et ceux que nous devons accueillir soit toujours préservée. Il va beaucoup nous manquer. Qu’il continue, là où il est maintenant, à veiller sur nous tous.