Oui à un accès raisonnable et organisé à nos plages dès le 11 mai.
Depuis le début du confinement, le Gouvernement a fait le choix de fermer les plages.
Or, contrairement aux parcs et jardins, Édouard Philippe a annoncé que les plages resteraient fermées au moins jusqu'au 1er juin. Cette intransigeance interpelle.
Cela entraine, sans aucun doute, une certaine incompréhension chez nos concitoyens. En effet, les promeneurs pourront circuler dans un rayon de 100 km, se promener dans les parcs et jardins dans certains départements ainsi que dans les forêts et continuer de déambuler sur les digues mais auront l’interdiction de marcher sur les vastes plages de la Côte d’opale, de Normandie ou de Bretagne.
Je souhaite que dans cette période compliquée, nous puissions collectivement laisser aux maires l’autorité nécessaire pour rouvrir au plus vite ces espaces, permettant à nos concitoyens de profiter de nos plages au même titre que d’autres profiteront des parcs et forêts, tout cela dans le respect des rêgles sanitaires et de la distanciation sociale.
Nous pourrions nous inspirer, comme le préconise de nombreux collègues élus du Littoral, du modèle des marchés alimentaires, dont les Préfets autorisent selon les contraintes, une ouverture, mais laissant une marge de manœuvre aux autorités si le contexte sanitaire se dégrade. Il est souhaitable d’évaluer la mise en place d’une autorisation de la réouverture des plages aux promeneurs, aux sportifs pratiquant des sports individuels comme le char à voile ou des sports équestres.
Sur les plages du nord, en particulier de la Côte d’opale, une mesure de bon sens consisterait à limiter l’accès à la plage aux heures de marée basse, là où on peut se promener sans le moindre risque de promiscuité.
Interpellé par de nombreux concitoyens de ma circonscription, je souhaite sincèrement que le Gouvernement puisse réévaluer sa position et mettre en œuvre un protocole d’ouverture de nos plages sous l’autorité des maires, en respectant des adaptations en fonction des secteurs, des horaires des marées et des spécificités locales.
Faisons confiance à la responsabilité des élus locaux et de nos concitoyens qui n’a pas été démentie depuis le début du confinement.